François Hollande a estimé mardi que le PS aurait deux adversaires presque égaux la droite et l'extrême droite
"Dans cette élection présidentielle, il y a deux adversaires, la droite, le président sortant (Nicolas Sarkozy), candidat de l'échec, et puis l'extrême droite, Mme (Marine) Le Pen, qui est la candidate de la peur", a déclaré François Hollande à Dourges, près d'Hénin-Beaumont, fief de la présidente du Front National (FN).
"Nous devons (les) considérer presque comme si c'était une force égale l'une par rapport à l'autre (...). Il y aurait un défaut de vigilance tout à fait blâmable si la gauche, et le PS en particulier, considéraient que notre qualification pour le second tour était acquise", a-t-il prévenu.
Accusant la droite d'avoir "pensé vivre au détriment" de l'extrême droite pour "siphonner une partie de son électorat" en 2007, François Hollande a mis en garde contre l'effet "inverse".
Pour lui, la condition nécessaire de la victoire est d'"apporter des solutions pour les catégories ouvrières, pour les classes modestes de notre pays qui doivent retrouver l'espoir, et notamment la jeunesse".
Le député de Corrèze s'était auparavant rendu à Montigny-en-Gohelle, au coeur du bassin minier, pour déposer une gerbe à la mémoire des mineurs grévistes de la "fosse 7" arrêtés, internés ou déportés par les Allemands en 1941. Le président PS du Conseil régional du Nord/Pas-de-Calais, Daniel Percheron, qui se trouvait alors à ses côtés, lui aurait apporté son soutien pour la primaire, selon l'entourage du candidat.
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