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François Hollande estime que la hausse des impôts est inévitable compte tenu du contexte économique

"Le seul débat est de savoir quels impôts et sur qui!" estime l'ancien premier secrétaire du PS dans une interview à La Tribune datée de mardi.Il préconise de supprimer "un certain nombre de dépenses fiscales", précisant que "ça va bien au delà du bouclier fiscal, dont l'affaire Bettencourt montre une nouvelle fois l'injustice".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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François Hollande esquisse son programme dans la perspective des primaires du PS. (AFP - PAtrick Bernard)

"Le seul débat est de savoir quels impôts et sur qui!" estime l'ancien premier secrétaire du PS dans une interview à La Tribune datée de mardi.

Il préconise de supprimer "un certain nombre de dépenses fiscales", précisant que "ça va bien au delà du bouclier fiscal, dont l'affaire Bettencourt montre une nouvelle fois l'injustice".

M. Hollande plaide de nouveau pour une réforme "en profondeur de l'impôt sur le revenu" (fusion de l'IR avec la CSG). "Alors que la droite prépare une hausse de la TVA et de la CSG, je propose une réforme globale des impôts directs", ajoute-t-il.

A propos du scénario budgétaire du gouvernement, François Hollande lance: "gare aux subterfuges!". "Si la croissance n'atteint pas les 2,5% prévus, mais plutôt 2 ou 1,5%, et si les recettes fiscales sont plus basses qu'attendues, une augmentation des impôts sera inéluctable avant 2012", dit-il. Mais il "craint" une "opération de dissimulation de la part du gouvernement, qui cherche à renvoyer les hausses de prélèvements après l'élection présidentielle".

Le député de la Corrèze estime par ailleurs qu'il faut revenir sur la réduction du taux de TVA dans la restauration, "une mesure qui coûte 3 milliards d'euros par an" mais n'est pas favorable à remettre en cause toutes les baisses ciblées de TVA et notamment celle mise en place par le gouvernement Jospin sur les travaux de rénovation dans les logements anciens".

Quant aux niches fiscales, sur les 75 milliards d'euros qu'elles coûtent, "près de la moitié peut être récupérée", affirme M. Hollande.

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