François Hollande, très critiqué, affiche ses ambitions présidentielles
« Il a foutu un bordel noir ». Aux yeux de Claude Allègre, le principal responsable de la défaite électorale du Parti Socialiste, c’est François Hollande. L’ancien ministre de l’éducation lui reproche, dans une tribune parue hier dans Libération, d’avoir divisé pour mieux régner au sein de son parti.
Et il n’est pas le seul. Laurent Fabius, Gaëtan Gorce ou encore Arnaud Montebourg… beaucoup de voix se sont élevées pour critiquer la manière dont le Parti est dirigé ou le manque de rénovation.
C’est aussi ce que pense Bernard Kouchner, exclu du PS après avoir accepté le portefeuille des Affaires Etrangères dans le gouvernement Fillon.
Dans quelques mois, François Hollande abandonnera la tête du parti : le congrès pour désigner son successeur doit se tenir après les municipales du printemps prochain. Mais pas question pour autant de renoncer à toute ambition nationale, au contraire : ce matin, il a affirmé « ne pas exclure » une candidature à l’élection présidentielle de 2012. Dans une interview à l'hebdomadaire Le Point, François Hollande affirme même qu'il "fera tout pour être prêt en 2010", au moment de briguer l'investiture socialiste.
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