Gaza : "Qu'on laisse des populations civiles affamées, c'est insupportable", fustige François Hollande

L'ancien président appelle à organiser des élections en Israël et en Cisjordanie pour avoir des interlocuteurs prêts à négocier la paix.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Hollande, ancien président de la République, le 4 avril 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Ce n'est plus supportable", se désole jeudi 4 avril sur France Inter François Hollande, ancien président de la République au sujet de la situation dans la bande de Gaza. L'ancien chef de l'État juge "insupportable" qu'on "laisse des populations civiles être affamées, des femmes ne pouvant même pas se soigner ou atteindre un niveau de dignité dans leur vie quotidienne".

François Hollande rappelle qu'il y a eu "une solidarité à l'égard d'Israël après le 7 octobre et ce massacre insupportable commis par une organisation terroriste". Mais il appelle au même égard vis-à-vis des Gazaouis. "Que nous soyons Américains, Européens, ou citoyens du monde, nous avons tous à dire assez", ajoute-t-il.

L'ancien président socialiste estime qu'il "doit y avoir maintenant une forme de pression" à exercer afin de pousser à "l'arrêt des combat, [au] cessez-le-feu et [au] processus de paix". Il reconnaît que cela sera "dur parce que Benyamin Nétanyahou n'entend rien et est lui-même dans une fuite en avant". François Hollande évoque notamment les "manifestations" d'opposants et de familles d'otages survenues en Israël. Il appelle donc à engager des élections législatives anticipées "en Israël", mais aussi des élections "autant qu'il soit possible en Cisjordanie, parce que là aussi on a une Autorité palestinienne qui n'est pas un interlocuteur qui ait toute légitimité nécessaire".

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