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Hollande-Castro : la droite dénonce une "faute" et une rencontre "pathétique"

François Hollande s'est entretenu une cinquantaine de minutes avec Fidel Castro lors de son déplacement à Cuba.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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François Hollande et Fidel Castro, le 11 mai 2015, à La Havane (Cuba). (ALEX CASTRO / CUBA DEBATE)

La rencontre, historique, ne passe pas, à droite. Au lendemain de l'entretien-surprise entre François Hollande et Fidel Castro à La Havane, de nombreuses voix indignées s'élèvent à droite, mardi 12 mai. La majorité des critiques se concentrent sur l'image véhiculée par la France après cette rencontre avec l'ancien dirigeant de Cuba.

"Hollande va à Cuba baiser les mains des dictateurs"

Le député UMP Bernard Debré regrette les "courbettes" effectuées par le président français devant le "dictateur Castro". Le député UMP Sébastien Huyghe évoque "une faute" après cette rencontre avec un "dictateur (...) qui a opprimé son peuple pendant des décennies". Le député de l'Yonne Guillaume Larrivé s'interroge : "Hollande envisage-t-il d'aller fleurir le mausolée de Lénine et de prendre le thé avec Kim Jong-un".

Le trésorier de l'UMP, Daniel Fasquelle, ironise en rappelant le défilé du 11 janvier pour la liberté d'expression et le député centriste Hervé Morin compare même le chef de l'Etat à un "gosse" qui "s'enorgueillit" d'une photographie avec un homme "qui a fait mourir des milliers de personnes".

"Pathétique"

D'autres membres de l'UMP, comme Eric Ciotti, dénoncent surtout une incohérence entre cette rencontre et l'absence de François Hollande aux commémorations russes du 9 mai : "Ridicule consommé de Hollande qui se prosterne devant les dictateurs cubains, mais refuse de parler à la Russie." Le député UMP Axel Poniatowski ironise sur "la rencontre de deux échecs historiques".

"Pathétique", a jugé Bruno Le Maire sur BFM TV, s'interrogeant sur la "nécessité d'en faire des tonnes". Même mot du côté du député UMP Thierry Mariani qui voit dans cette rencontre "le symbole d'un président tourné vers l'histoire". Le sens de l'histoire est également pointé du doigt par Nadine Morano qui en profite pour tacler la réforme des programmes scolaires.

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