A la tête du FN, des "désaccords politiques désormais irréconciliables" avec Jean-Marie Le Pen
Louis Aliot, le vice-président du Front national, l'affirme mercredi sur son compte Twitter, après les nouvelles sorties polémiques du fondateur du FN dans "Rivarol".
La polémique de trop ? Après l'interview accordée par Jean-Marie Le Pen à Rivarol, Louis Aliot, le vice-président du Front national, jusque-là silencieux, réagit. Il estime, mercredi 8 avril, que "les désaccords politiques" avec le fondateur du FN sont "désormais irréconciliables".
Celui qui est, par ailleurs, le compagnon de la présidente du FN Marine Le Pen, fustige sur son compte Twitter un "torchon antisémite" et juge "scandaleux" les propos du président d'honneur du FN.
1/2 L'entretien de JMLP dans ce torchon antisémite est parfaitement scandaleux et nos désaccords politiques désormais irréconciliables.
— Louis Aliot (@louis_aliot) 8 Avril 2015
"C'est aussi mépriser les militants qui se battent tous les jours pour défendre nos valeurs contre un système de plus en plus liberticide", poursuit l'eurodéputé dans un second tweet.
2/2 C'est aussi mépriser les militants qui se battent tous les jours pour défendre nos valeurs contre un système de + en + liberticide.
— Louis Aliot (@louis_aliot) 8 Avril 2015
Louis Aliot, qui fut jadis directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, a réagi à un entretien qui doit paraître jeudi dans l'hebdomadaire d'extrême droite dans lequel le dirigeant frontiste multiplie les déclarations polémiques : défense de Pétain et des pétainistes, thuriféraires de la République qui le "gonflent", gouvernement dirigé "par des immigrés et des enfants d'immigrés à tous les niveaux", "Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans"...
Dans cet entretien, le père de Marine Le Pen, 86 ans, affiche sa détermination à être candidat aux régionales de décembre en tant que tête de liste en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Une candidature dont ne veulent pas certains cadres du FN. Car le patriarche avait déjà suscité une vague de condamnations par des dirigeants du parti pour avoir répété, jeudi dernier, ses propos sur les chambres à gaz, qualifiées de "détail" de l'histoire.
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