Assistants parlementaires : Marine Le Pen refuse d'être entendue
Marine Le Pen défie l'autorité judiciaire. Mercredi 22 février, la présidente du FN n'a pas voulu se rendre devant la police dans l'affaire des emplois présumés fictifs au Parlement européen.
C'était une convocation pour une audition libre : Marine Le Pen, invitée à se rendre avant-hier, mercredi 22 février pour être interrogée par les enquêteurs en charge de l'affaire des assistants parlementaires. Refus net de la présidente du FN. Ce rendez-vous avec la justice, elle ne l'aura jamais. Ce jour-là, son agenda était rempli.
Pas une question d'emploi du temps, mais de principe
Pourtant ce n'est pas une question d'emploi du temps, mais bien une question de principe qui a motivé son refus. "Il existe un usage républicain qui veut que durant les grands rendez-vous démocratiques, il y ait une trêve judiciaire", explique l'avocat de Marine Le Pen. Soupçonnés d'avoir été rémunérés par le Parlement européen pour un emploi effectué en réalité pour le parti, deux assistants de la candidate ont déjà été entendus.
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