Justice : Marine Le Pen s’abrite derrière son immunité parlementaire
En déplacement dans l’Aveyron samedi 4 mars, Marine Le Pen s’en est une nouvelle fois pris aux juges, alors que son parti est empêtré dans une affaire d’emplois présumés fictifs.
Marine Le Pen ne se rendra pas chez les juges. En déplacement dans l’Aveyron samedi 4 mars, elle a éludé les questions sur sa convocation pour une possible mise en examen dans l’affaire des emplois présumés fictifs des assistants parlementaires du Front national. En meeting, elle répété qu’il s’agissait selon elle d’une opération politique : "Le système cherche par tous les moyens à contrôler le résultat de cette élection. Le système ne supporte pas l’idée que le peuple puisse reprendre le pouvoir".
Immunité parlementaire
Dans cette affaire, les juges cherchent à savoir si Marine Le Pen a salarié deux de ses collaborateurs avec des fonds européens, pour des tâches exercées au siège du FN. Sa cheffe de cabinet a ainsi été mise en examen pour recel d’abus de confiance et son garde du corps a été placé en garde à vue, mais n’a pas été poursuivi. Contrairement à eux, Marine Le Pen est protégée par son immunité parlementaire.
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