Procès du FN : Marine Le Pen estime que la justice réclame une "peine de mort politique" contre elle
Elle a pris la parole pour se défendre. La cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a estimé que le réquisitoire prononcé à son encontre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national (ancien nom du RN) était "révoltant". L'élue d'extrême droite a affirmé que le parquet avait demandé "la peine de mort politique" contre elle, vendredi 15 novembre sur TF1.
Les procureurs Nicolas Barret et Louise Neyton ont requis contre l'ancienne candidate à la présidentielle cinq ans de prison, dont trois avec sursis, 300 000 euros d'amende, et cinq ans d'inéligibilité, avec exécution provisoire. Ainsi, si la justice suivait le parquet, la peine serait appliquée immédiatement, en dépit de la procédure d'appel qui pourrait être entamée, de quoi empêcher l'élue de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Ce réquisitoire "est profondément outrancier, parce qu'il réclame des condamnations sans commune mesure avec le moins réquisitoire de même type", a-t-elle aussi avancé. "Ce n'est pas la justiciable qui est jugée, c'est la cible politique."
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