Front national : de nouvelles polémiques au sein du parti
Le président par intérim du FN, Jean-François Jalkh, a été forcé de quitter ses fonctions en raison des propos qu'il aurait tenu sur les chambres à gaz.
La campagne de Marine Le Pen a été rattrapée ces dernières heures par les zones d'ombre du Front national. Jean-François Jalkh a été président du FN pendant seulement trois jours. Cet historique du parti a été remplacé par un proche de Marine Le Pen, le maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Steeve Briois. La démission express de l'ancien président a eu lieu suite aux propos négationnistes qu'aurait tenu cet historique du FN, sur le zyklon B : "Moi je considère que d'un point de vue technique, il est impossible de l'utiliser dans des [...] exterminations de masse."
Jean-Marie Le Pen de retour avec des propos jugés homophobes
La polémique n'arrive pas seule : jeudi 27 avril, le Parlement européen estimait son préjudice à cinq millions d'euros, dans l'affaire des emplois parlementaires présumés fictifs du FN. Enfin, le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, refait parler de lui en tenant des propos jugés homophobes, sur l'hommage rendu au policier tué lors de l'attentat sur les Champs-Élysées. Ces polémiques viennent brouiller l'entre-deux-tours très offensif de Marine Le Pen.
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