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Jean-Marie Le Pen convoqué le 20 août devant le bureau exécutif du FN en formation disciplinaire

Cette annonce intervient après la suspension par la justice du congrès postal du FN, organisé pour supprimer le poste de président d'honneur octroyé à Jean-Marie Le Pen.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Marie Le Pen dans l'hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 19 mai 2015. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Le conflit entre Jean-Marie Le Pen et la direction du Front national n'est pas terminé. L'eurodéputé est convoqué le 20 août devant le bureau exécutif du FN en formation disciplinaire, selon une lettre signée par la présidente du parti, Marine Le Pen, datée du mardi 4 août.

Une lettre "le jour de la saint Jean-Marie"

Le courrier détaille les différents points reprochés au cofondateur du FN, notamment les propos qu'il a tenus sur les chambres à gaz et le maréchal Pétain, mais aussi des déclarations sur Marine Le Pen, les homosexuels et Florian Philippot, le numéro deux du parti. Dans un communiqué adressé à l'AFP, Jean-Marie Le Pen affirme que "le procédé est abject et tout à fait indigne d'un candidat à la présidence de la République".

"Au moment de partir pour une cure de repos et le jour de la saint Jean-Marie, Marine Le Pen, la présidente du Front national, me cite, par huissier, le 20 août, en plein milieu du mois de vacances des Français, à comparaître devant son bureau exécutif en formation disciplinaire", dénonce Jean-Marie Le Pen.

"Madame Le Pen s'entête"

L'annonce de cette convocation intervient après une nouvelle décision de justice, le 29 juillet, qui a donné raison pour la troisième fois à Jean-Marie Le Pen dans le conflit qui l'oppose à sa fille, en confirmant la suspension du congrès postal censé supprimer son statut de président d'honneur.

"Déjà trois fois condamnée par la justice, Madame Le Pen s'entête et compte, a-t-elle dit, m'exclure du mouvement dont je suis le fondateur et le président d'honneur", estime l'eurodéputé. Jean-Marie Le Pen juge que "les griefs exposés appartiennent tous à [sa] liberté d'expression d'homme politique et de parlementaire, dans une polémique dont [il n'a] pas pris l'initiative".

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