Florian Philippot demande une protection policière après la "fatwa du Qatar"

Florian Philippot s'estime en danger. Le vice-président du Front national a réclamé une protection policière dans un tweet, mardi 2 juin, après que le Qatar a déposé plainte contre lui pour diffamation. "Climat délétère après fatwa du Qatar, hausse des menaces mais refus de l'Intérieur de m'accorder la moindre protection. A quoi jouent-ils ?" a écrit Florian Philippot sur le réseau social.

Climat délétère après fatwa du Qatar, hausse des menaces mais refus de l'Intérieur de m'accorder la moindre protection. A quoi jouent-ils ?

— Florian Philippot (@f_philippot) June 2, 2015

"Je n'arrive à avoir aucune protection"

Contacté par l'AFP, Florian Philippot explique avoir bénéficié d'un policier en faction en bas de chez lui pendant deux semaines, après les attentats de janvier. "Maintenant, [il] n'arrive à avoir aucune protection" malgré des demandes répétées, ajoute le vice-président du FN. Il affirme que son parti n'a pas le droit au même traitement que les autres personnalités politiques. Le ministère de l'Intérieur n'a pas répondu aux sollicitations de francetv info sur le sujet.

Il s'agit d'un nouveau rebondissement dans la polémique entre Florian Philippot et le Qatar, qui a porté plainte contre le vice-président du FN pour diffamation, dimanche 31 mai. L'eurodéputé a en effet, à plusieurs reprises, accusé l'émirat de financer le terrorisme. Marine Le Pen a répliqué à cette plainte, mardi, en déclarant vouloir "faire le procès du Qatar" et "démontrer que c'est une puissance qui a financé les fondamentalistes islamistes".