Racisme, homophobie : "quelques dizaines de candidats" FN aux départementales passeront en commission de discipline
Un mois après les élections, le Front national a fixé des commissions disciplinaire pour ses "brebis galeuses" à la fin du mois de mai.
Le Front national tarde à sanctionner ses "brebis galeuses". Un mois après les élections départementales et une campagne riche en dérapages, "quelques dizaines de candidats" du parti frontiste sont convoqués en commission de discipline du parti, les 28 et 29 mai. En cause, des propos xénophobes, islamophobes, antisémites ou homophobes, tenus généralement sur les réseaux sociaux. Ces commissions de discipline, d'abord prévues à la mi-avril, se déroulent "un peu plus tard que prévu compte tenu du délai de convocation", a expliqué Nicolas Bay, le patron de l'administration du parti.
Peu de candidats sanctionnés jusqu'à présent
Marine Le Pen, qui relativisait régulièrement le nombre de ces candidats auteurs de propos polémiques, avait promis "une fermeté totale", affirmant souhaiter les voir exclus du parti. "Je suis en total désaccord avec ces gens-là. D'ailleurs, en tant que présidente du Front national, je les suspends, je les convoque devant la commission des disciplines systématiquement, et ils sont, en règle générale, exclus du Front national", avait-elle affirmé à la mi-mars.
Malgré les injonctions du bureau national, très peu de candidats ont été toutefois inquiétés jusqu'à présent. "En ce moment, on est dans les comptes de campagne", répondent les secrétaires départementaux interrogés par francetv info. D'autres estiment qu'il n'y a "pas matière" à sanctionner, ou renvoient la balle à la direction nationale du parti.
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