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Vidéo Pour Florian Philippot, "le FN n'est pas gay friendly, il est french friendly"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le numéro 2 du Front national, photographié par "Closer" avec un homme présenté comme son compagnon, assure qu'il n'est pas difficile d'être homosexuel et frontiste.

"Il y a de tout au Front national." Florian Philippot est bien décidé à se battre en justice contre le magazine Closer, qui publiait vendredi des photos du numéro 2 du FN avec un homme présenté comme son compagnon. Mais, invité lundi 15 décembre sur France Inter, il a assuré que son parti n'avait aucun problème, ni aucune affinité particulière, avec les homosexuels : pour lui, le mouvement frontiste s'adresse aux Français plutôt qu'à des communautés.

"Non, le Front national n'est pas 'gay friendly', il n'est pas l'inverse non plus, il est juste 'french friendly'", s'est amusé le vice-président du parti. Le FN "ne voit pas des gens qui ont telle ou telle origine, telle ou telle orientation, tel ou tel sexe : il voit des Français qui ont des convictions politiques", a assuré Philippot, à qui on rappelait les déclarations parfois violentes de certains responsables du parti sur l'homosexualité. Lui-même s'est défini comme "ni communautariste, ni anti-je-ne-sais-quoi".

Le vice-président du FN va porter plainte

En revanche, il s'est insurgé contre les rumeurs sur l'existence d'un "lobby gay" au sein du FN, des allégations qui resurgissent ces derniers jours après le ralliement à Marine Le Pen du confondateur de Gaylib, mouvement de défense des droits des homosexuels affilié à l'UMP. Pour lui, "cette expression est assez grave : elle vient de la pire presse d'extrême droite, qui parlait dans les années 1930 de lobby juif".

Florian Philippot, qui a annoncé par l'intermédiaire de Marine Le Pen sa volonté de déposer plainte contre Closer, s'est exprimé pour la première fois sur les images publiées par le magazine people : "J'ai été victime d'une atteinte gravissime à ma vie privée. (...) Quelle est cette société où on peut être traqué, pisté plusieurs jours, pris en photo à son insu ?" Les images du responsable frontiste et de son ami ont été prises alors qu'ils étaient en week-end à Vienne (Autriche).

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