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Budget 2019 : "Le travail paye mieux et nous assumons parfaitement ce choix", réagit un député LREM

Aurélien Taché, député La République En Marche soutient les choix budgétaires "cohérents" du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise, en août 2018. (Jean-Christophe Bourdillat / RADIO FRANCE)

"Le travail paye mieux et nous assumons parfaitement ce choix", a assuré sur franceinfo dimanche 26 août Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise, après les annonces d'Edouard Philippe sur le budget 2019 dans le Journal du dimanche. "C’est ça, la première préoccupation des Français", a renchéri l'élu. Le gouvernement prend des engagements "très forts", afin que "le travail des Français payent mieux et que la solidarité soit plus grande à l’égard des plus fragiles", a poursuivi Aurélien Taché. "Gouverner, c’est faire des choix", a-t-il assumé.

franceinfo : Est-ce un nouveau tour de vis du gouvernement ?

Aurélien Taché : Ce sont plutôt des engagements très forts pour que le travail des Français payent mieux et que la solidarité soit plus grande à l’égard des plus fragiles. Il y a dans les propositions faites par Édouard Philippe, l’idée d’abord d’augmenter de manière considérable un certain nombre d’aides sociales : la prime d’activité que perçoivent les salariés qui touchent de bas salaires ou encore le minimum vieillesse, l’allocation adulte handicapé et surtout, de proposer dès 2019, que les heures supplémentaires soient totalement exonérées de cotisation. Pour un salarié payé au Smic, en plus de la suppression de la taxe d’habitation et des cotisations qui ont déjà été enlevées, ce sera 200 à 300 euros de pouvoir d’achat par an. Les engagements de la campagne présidentielle seront donc tenus. Mais, la prévision de croissance est moins importante que ce qu’on avait imaginé, donc on n’augmentera pas un certain nombre d’autres aides - qui elles ne baisseront pas non plus.

Certaines aides ne suivront plus l'inflation, cela veut bien dire que le pouvoir d'achat va diminuer ?

Quand vous avez la taxe d’habitation qui est supprimée, que les heures supplémentaires sont à nouveau exonérées de cotisations ou que des aides spécifiques sont mises en place dans le cadre du plan pauvreté, comme pour les familles monoparentales, les personnes handicapées ou les retraités les plus modestes, vous avez dans l’ensemble des choix cohérents. Quand on travaille en France, la fiche de paye augmente, c’est ça, la première préoccupation des Français et que ceux qui sont les plus exposés soient mieux accompagnés. Et là, aussi des engagements ont été pris et d’autres le seront dans le cadre du plan pauvreté annoncé au mois de septembre. Gouverner, c’est faire des choix. Nous faisons des choix pour que le travail paye mieux, et nous assumons parfaitement ce choix.

Comment les associations vont-elles pouvoir s'en sortir sans les emplois aidés ?

On doit pouvoir apporter des réponses structurantes au modèle économique des associations. Elles avaient pris pour habitude de s’appuyer sur les contrats aidés pour boucler leur budget. On peut le comprendre puisqu’il n’y avait pas d’autre manière de pouvoir mener leur activité. Mais, pour les personnes, les contrats aidés ne sont pas la solution. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’insertion sur le marché du travail. Il n’y a pas de signature de CDI. Nous avons préféré des parcours "Emploi compétences" qui prévoit de la formation et nous investissons 15 milliards d’euros dans la formation pour ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi. Cela permet derrière de décrocher des CDI. J’ajoute une dernière mesure, celui des emplois francs pour les habitants des quartiers populaires. Vous avez un taux de chômage beaucoup plus important qu’ailleurs et nous donnerons une prime de 15 000 euros à toute entreprise qui embauchera en CDI quelqu’un qui vit dans un quartier populaire. Ce sont des engagements forts pour une insertion durable sur le marché de l’emploi et pas pour des solutions de pis-aller comme étaient les contrats aidés.

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