Contrats aidés : les nouvelles règles
Les contrats aidés nouvelle formule sont arrivés : ils seront moins nombreux qu'avant, 200 000 contre 310 000 l'an dernier, et seront surtout plus ciblés.
Des emplois aidés transformés sous la houlette de la ministre du Travail avec de nouvelles règles ; désormais, les entreprises n'y ont plus droit. Ils sont réservés aux associations, aux collectivités locales (communes, départements, régions), désormais triées sur le volet pour en bénéficier.
Baisse de la prise en charge de l'État pour chaque contrat
Associations et collectivités devront proposer en plus de l'emploi une formation et un accompagnement personnalisé. Symbole de ces changements, un nouveau nom : fini les "contrats aidés", ils s'appelleront "parcours emploi compétence". Une nouvelle formule bien accueillie par les grandes associations. Mais cet encadrement renforcé inquiète petites communes et associations. Cette épicerie sociale n'a pas les moyens de payer une formation : "Dans notre cas, les deux contrats aidés sont des personnes qui ont plus de 55 ans. Quelle formation leur donner ? Or, c'est des personnes absolument indispensables puisque ce sont les deux chauffeurs de l'association", explique François Desplanques, de l'association "À la croisée des besoins". "Si je perds mes deux chauffeurs, je n'ai plus qu'à fermer la boutique." Autre inquiétude : la baisse de la prise en charge de l'État pour chaque contrat. Avant, 75% de la rémunération, aujourd'hui, 50%. Le dispositif reviendra plus cher aux collectivités et associations.
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