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Devant les policiers, Christophe Castaner dit vouloir "s’attaquer à la tyrannie des images volées" et aux vidéos "coupées, déformées et jetées sur les réseaux sociaux"

A l’École nationale supérieure de la Police, à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, le ministre de l'Intérieur a réitéré son soutien aux policiers, vendredi 26 juin. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Christophe Catsaner à l'Assemblée nationale, le 25 juin 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a de nouveau exprimé son soutien aux policiers et aux forces de l’ordre, vendredi 26 juin, lors d'un discours prononcé à l’École nationale de la police, à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, devant les nouveaux commissaires et officiers qui viennent de terminer leur formation. "Nous sommes solidaires de vous et vous pouvez compter sur notre soutien", a dit le ministre de l'intérieur, avant de s'en prendre à ce qu'il a appelé la "tyrannie des images volées".

Lors de son discours aux nouveaux officiers et commissaires de police, Christophe Castaner a évoqué les vidéos prises des forces de l'ordre et postées sur les réseaux sociaux. "Vous êtes sans cesse filmés et les vidéos coupées, déformées et jetées sur les réseaux sociaux", a expliqué Christophe Castaner, jugeant que ce n’était "pas acceptable".

Accélérer la généralisation des caméras-piétons 

Il a ensuite annoncé vouloir accélérer la généralisation des caméras-piétons portées par certains policiers. "J'ai demandé à ce que la généralisation des caméras piéton soit accélérée, à ce que leur technologie monte en gamme et que les images puissent être communiquées, transmises, montrées pour établir ou rétablir les faits", a dit Christophe Castaner. 

Une fresque choquante, qui mélange tout, confond tout.

Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur

dans son discours à l’école nationale de la police, à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or

Le ministre de l’Intérieur s'est également ému de la mise en cause des policiers par certains politiques, en glissant une référence à Jean-Luc Mélenchon, puis en qualifiant la fresque contre les violences policières dévoilée à Stains en hommage à Georges Floyd et d’Adama Traoré, de "fresque de la honte". "Hier des députés s’autorisaient à traiter les policiers de ‘barbares'. Et voilà qu'à présent des élus, ceints de l’écharpe tricolore, inaugurent à Stains, une fresque de la honte.", a dit Christophe Castaner.

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