Muriel Pénicaud : polémique autour d'une plus-value
La ministre du Travail est accusée d'avoir gagné plus d'un million d'euros en 2013 en vendant des actions avant un plan social chez Danone. Certaines voix de l'opposition réclament sa démission.
Hier au Sénat, la ministre du Travail est à nouveau rattrapée par son passé. Une députée communiste l'interpelle au sujet d'une ancienne transaction boursière. Muriel Pénicaud répond, un brin gênée : "Nous ne sommes pas ici pour de l'approximation, voire de la démagogie. Il s'agit d'une rémunération décidée des années avant le plan de départs volontaires."
L'opération est légale, mais...
En 2013, la directrice des ressources humaines chez Danone, c'est elle. Elle revend des stock-options. Montant de la plus-value, plus d'un million d'euros alors que l'entreprise s'apprête à licencier 900 salariés. L'opération est légale, mais ce matin la ministre se défend à nouveau dans les colonnes du Figaro. A l'Assemblée, certains à droite comme à gauche dénoncent une faute morale. D'autres en revanche rejettent ces accusations. À la faveur de l'été, Muriel Pénicaud comptait préparer sa réforme du Code du travail par ordonnances, elle va donc devoir s'expliquer à nouveau.
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