Partira, partira pas : le feuilleton Nicolas Hulot continue
Alors que le gouvernement dévoile mercredi 4 juillet son plan pour la biodiversité, la question de la capacité à agir du ministre de la Transition écologique et à se maintenir ne cesse de refaire surface.
Mercredi 4 juillet se tient au Muséum d'histoire naturelle un comité interministériel sous l'égide d'Edouard Philippe pour annoncer des mesures aussi en faveur de la biodiversité. Pour Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, il s’agit d’un moment clé sur le plan politique, car depuis sa nomination, la question de sa capacité à agir et à se maintenir n'a cessé de refaire surface.
Partira, partira pas ?
Le feuilleton continue : six semaines durant, certains y avaient vu des états d’âmes. Rectificatif dans Le Parisien mardi matin : l'été, pour Nicolas Hulot, c'est lorsqu’on part en vacances. Et ses vacances à lui, ce ne sera "sans doute pas avant cinq ans".
"Tout va bien", confirme le ministère. Plan biodiversité, plan hydrogène, éolien en mer, climat et biodiversité à l'article 1 de la Constitution : les signaux seraient au vert, et le ministre optimiste, très détendu, aussi, au côté d'Edouard Philippe lors d'un Facebook-Live lundi soir. On l’a vu, aussi, offensif à l'Assemblée, lors des questions au gouvernement : "L’intelligence ne se mesure pas aux décibels, monsieur le député", a-t-il répondu à un parlementaire.
"Il a compris qu’on avait tous besoin de lui"
Dans une tribune, 111 députés l'exhortent à continuer. Parmi eux, Barbara Pompili : "Il fera ce qu’il veut, confie-t-elle, mais je crois qu’il a compris qu’on avait tous besoin de lui et qu’on avait besoin de travailler pour l’intérêt commun." La combativité du ministre et de ses soutiens est le contrepoint à une toute autre musique : une partie de la planète écolo dénonce en effet un bilan catastrophique et appelle Nicolas Hulot à quitter le gouvernement.
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