Cet article date de plus de six ans.

Lutte contre les plastiques et l'artificialisation des sols : Nicolas Hulot dévoile les premières mesures de son plan biodiversité

Dans une interview accordée au "Parisien", le ministre de la Transition écologique détaille les premières mesures et assure qu'elles seront financées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, quitte le palais de l'Elysée, le 27 juin 2018, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le plan biodiversité, qui sera présenté mercredi 4 juillet, aura parmi ses principaux objectifs la lutte contre l'artificialisation des sols, a annoncé, mardi 3 juillet, Nicolas Hulot dans une interview au Parisien"Nous allons fixer l'objectif de zéro artificialisation net des sols", promet le ministre de la Transition écologique. 

"L'objectif est au minimum de compenser les surfaces artificialisées en désartificialisant des surfaces équivalentes", poursuit le ministre, sans expliquer comment une telle mesure pourra être mise en œuvre. "L'apogée des grandes surfaces démesurées est derrière nous", insiste-t-il. La loi SRU de 2002, qui prévoyait déjà de limiter l'étalement urbain, n'a pas permis d'endiguer la création de vastes zones commerciales en périphérie des agglomérations.

"Vingt réserves nationales d'ici la fin du quinquennat"

Le plan pour la biodiversité comportera aussi un volet pour lutter contre les plastiques non biodégradables, "avec un objectif de zéro plastique rejeté dans les océans en 2025", a rappelé Nicolas Hulot, qui avait déjà dévoilé cet objectif lundi. La défense de la faune et de la flore passera aussi par la création ou l'extension de "vingt réserves nationales d'ici la fin du quinquennat", fait-il savoir.

Nicolas Hulot ne chiffre pas les moyens qui seront alloués à ces mesures, mais assure "qu'ils seront significatifs". Interrogé sur sa volonté de tirer le bilan de son action à l'été et d'en tirer les conséquences sur son maintien ou non au gouvernement, il répond : "Pour moi l'été, c'est quand on part en vacances". Quand partez-vous en vacances ? "Sans doute pas avant cinq ans."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.