Réforme des urgences : les premières propositions
Avec la mort de Naomi Musenga et d'autres manquements signalés dans les services d'urgence, le ministère de la Santé devrait prendre des mesures. Des députés préconisent un travail commun entre les urgentistes et les médecins.
Désengorger les urgences, c'est l'objectif du député LREM de Charente, Thomas Mesnier, ancien médecin urgentiste. Son rapport commandé par la ministre de la Santé contient 19 mesures. La première est la mise en place d'un numéro unique pour les soins sans rendez-vous, le 15, avec, au bout du fil, des urgentistes et des généralistes pour hiérarchiser les appels.
Décisions en juin
Pour traiter cinq millions d'appels en plus, il faudrait embaucher 315 médecins et 715 assistants de régulation, soit un surcoût de 96 millions d'euros. Autre piste envisagée : l'implication des généralistes, les obligeant à travailler une demi-journée par semaine aux urgences. Pour l'instant, ces mesures ne sont que des propositions. Emmanuel Macron doit présenter un plan global de transformation du système de santé au début du mois de juin.
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