"Soit elle veut rester ambassadrice, soit elle veut avoir sa liberté de parole" : Elisabeth Borne lance un ultimatum à Ségolène Royal après ses critiques de l'exécutif
L'ex-ministre et candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a multiplié ces derniers temps les attaques à l'encontre du gouvernement.
Ségolène Royal dépasse les bornes. Dimanche 12 janvier, la ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé un ultimatum à l'ambassadrice des pôles, Ségolène Royal. Il faut dire que cette dernière a multiplié récemment les attaques contre l'exécutif. "Je pense que Ségolène Royal va devoir faire un choix : soit elle veut rester ambassadrice, et évidemment il y a un devoir de réserve, soit elle veut avoir sa liberté de parole", a déclaré Elisabeth Borne sur BFMTV.
La ministre, qui réagissait à une question sur un déplacement de Ségolène Royal pour soutenir la candidate du Parti socialiste aux municipales à Toulouse, avait déjà rappelé vendredi l'ambassadrice à son "devoir de réserve". "Je pense qu'on va être amenées à clarifier les situations ensemble", a prévenu Elisabeth Borne. "J'entends Ségolène Royal qui nous dit 'je suis attachée à ma liberté de parole'. Très bien, dans ce cas-là, il ne faut pas occuper une fonction dans laquelle il y a une obligation de réserve", a-t-elle martelé.
L'ex-ministre et candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a multiplié ces derniers temps les attaques à l'encontre du gouvernement, publiant en décembre des tweets critiquant le pouvoir sur les pesticides, la réforme des retraites, ainsi que la proximité d'Emmanuel Macron avec "le monde du business mondialisé". Elle devrait prochainement recevoir une convocation devant l'Assemblée nationale pour s'expliquer sur son bilan d'ambassadrice des pôles, un poste auquel elle a été nommée par le président Emmanuel Macron.
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