: Vidéo L’homophobie dans les stades est "un tabou, un fléau souvent considéré comme du folklore", regrette Marlène Schiappa
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et hommes a déclaré mardi que les chants homophobes représentent "le début de l’engrenage qui peut ensuite mener à la violence".
"Les chants homophobes, c’est le début de l’engrenage qui peut ensuite mener à la violence et au fait qu'on a une recrudescence des agressions homophobes dans l'espace public", a déclaré Marlène Schiappa, mardi 26 mars sur franceinfo.
L’homophobie dans les stades de football est "un tabou, un fléau qui est souvent considéré comme du folklore", a regretté la secrétaire d’Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et hommes et de la lutte contre les discriminations, saluant au passage l'action de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui va réunir cette semaine les associations de supporters.
Une application de la loi "compliquée"
La présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie Boy de la Tour, a estimé que "pour beaucoup de supporters", les chants incriminés "font partie du folklore" dans les stades. Des propos que condamne Marlène Schiappa. "On ne peut pas admettre ce type d'argumentaire. C'est ce qu'on nous dit dans tous les milieux pour faire exception à la lutte contre l'homophobie, a-t-elle insisté. Les chants homophobes, c’est le début de l’engrenage qui peut ensuite mener à la violence et au fait qu'on a une recrudescence des agressions homophobes dans l'espace public."
Marlène Schiappa reconnait que l'application de la loi est "compliquée". "Il faut qu'on arrive à faire passer le message aux clubs pour qu'ils s'engagent contre la lutte contre l'homophobie comme cela a été fait pour les propos racistes", a conclu la secrétaire d'Etat.
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