Assemblée nationale : des échéances importantes à venir
Mercredi 22 juin, Emmanuel Macron s’est exprimé pour la première fois depuis le résultat des élections législatives. Sans majorité absolue à l'Assemblée nationale, le flou règne et les prochaines semaines pourraient être décisives.
Présent à Bruxelles (Belgique) pour le sommet de l'Union européenne, Emmanuel Macron gère à distance la crise politique. C’est la Première ministre qui est sur le front pour faire face à l’opposition. Les tractations continuent entre les différents partis composant la nouvelle Assemblée nationale. "Nous cherchons à trouver le chemin et c’est ce à quoi s’est employé le président de la République les jours passés, et ce à quoi je suis en train de m’employer", a déclaré Élisabeth Borne.
Un calendrier chargé
De nombreuses échéances sont à venir, à commencer par la clarification des partis d’opposition, vendredi 24 juin. Pour l’instant, les partis campent sur leur position et chacun veut faire appliquer son programme. "Moi ce que j’aimerais, c’est que plutôt que de faire la leçon, le gouvernement entende les mesures que nous souhaitons proposer", a affirmé Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national. Le 28 juin, le président de l'Assemblée nationale sera élu alors que le 30 juin, ce sont les présidents de commissions qui seront nommés. Enfin, le 5 juillet, Élisabeth Borne fera une allocution portant sur la politique générale.
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