Interrogée sur son opposition passée au mariage pour tous, la ministre Caroline Cayeux se défend et assure avoir "beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là"
La ministre chargée des collectivités territoriales était, mardi, l'invitée de Public Sénat. Elle a présenté ses excuses dans l'après-midi. "Mes propos ont blessé nombre d'entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés", a-t-elle écrit sur Twitter.
Caroline Cayeux, la ministre chargée des Collectivités territoriales, est revenue, mardi 12 juillet, sur son opposition passée au mariage pour tous. "J'ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l'appliquerais", s'est-elle défendue sur Public Sénat. "J'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là et franchement, c'est un mauvais procès que l'on me fait. Et cela m'a beaucoup contrarié", a-t-elle poursuivi, avant de préciser : "Et je n'ai jamais fait partie de La Manif pour tous, jamais. Je n'ai jamais défilé. Que les choses soient claires."
Une pétition demande le départ des ministres "LGBTQIAphobes notoires" : "C’est un mauvais procès que l’on me fait et qui m’a beaucoup contrariée. Je n’ai jamais fait partie de la Manif pour tous, que les choses soient claires", se défend @carolinecayeux #BonjourChezVous pic.twitter.com/xgNqJPR1Hk
— Public Sénat (@publicsenat) July 12, 2022
Les propos de Caroline Cayeux ont été épinglés sur Twitter par des personnalités politiques, des journalistes et des internautes. "'J'ai beaucoup d'amis parmi ces gens-là'. Wow", a commenté Sandrine Rousseau. La ministre "insulte les homosexuels à la télévision. C'est grave, dangereux et interdit", s'est indignée la militante Caroline De Haas. "J'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là…" a ironisé le rédacteur en chef du magazine Têtu, Thomas Vampouille.
Caroline Cayeux s'est finalement excusée mardi après-midi. "Mes propos ont blessé nombre d'entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés, a-t-elle écrit sur Twitter. L'égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action."
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