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Vidéo Nouveau gouvernement : "Attention à ce pourquoi on vend son âme", lance Sandrine Rousseau à Yannick Jadot

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Article rédigé par franceinfo
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La députée EELV/Nupes rappelle lors du débat d'entre-deux-tours 2022, "ni Marine Le Pen ni Emmanuel Macron n'avait lu le rapport du Giec sur le climat". "Un, deux, trois, cinq écologistes au gouvernement" ne changeront rien, selon elle.

"Le poste peut être intéressant mais attention quand même à ce pourquoi on vend son âme", déclare vendredi 1er juillet sur franceinfo la députée EELV/Nupes Sandrine Rousseau, en s'adressant à Yannick Jadot alors qu'Élisabeth Borne doit soumettre dans les prochaines heures des noms à Emmanuel Macron pour constituer son nouveau gouvernement, deux semaines après les élections législatives. L'ancienne adversaire de Yannick Jadot à la primaire écologiste considère que les écologistes sont plus "utiles" dans l'opposition "face à quelqu'un qui ne comprend pas l'enjeu écologique".

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"Il peut y avoir un, deux, trois, cinq écologistes au gouvernement, ça ne changera pas", estime Sandrine Rousseau. "Ce n'est pas une question de participation ni de personnalité qui entre au gouvernement, c'est une question de conviction." Elle rappelle que "Nicolas Hulot n'a rien pu faire" alors qu'il était entré au gouvernement en tant que "figure majeure de l'écologie" en 2017 et que, lors du débat d'entre-deux-tours 2022, "ni Marine Le Pen ni Emmanuel Macron n'avait lu le rapport du Giec sur le climat". La députée EELV ne croit pas non plus à un contrat de coalition gouvernementale : "Il faudrait un président de la République qui comprenne un tout petit peu la question écologiste."

Dans l'attente de la formation du nouveau gouvernement, Matignon a en tout cas confirmé qu'Élisabeth Borne prononcera son discours de politique générale mercredi mais, comme l'ensemble de la Nupes, Sandrine Rousseau continue de demander que la Première ministre se soumette à un vote de confiance, ce qui n'est pas encore tranché par l'exécutif. "Ça permettrait de savoir si elle a la légitimité du Parlement pour continuer ses missions", explique la députée écologiste. "On a besoin d'un débat démocratique" mais "l'objectif n'est pas de la faire sauter", précise-t-elle même si elle estime "probable" que les députés EELV votent la motion de censure prévue par la Nupes. "Mais je ne pense pas qu'elle passe puisqu'on a vu Marine Le Pen dire qu'elle ne fera pas de motion de censure."

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