Bruno Retailleau restera au gouvernement s'il peut "mettre fin à la clandestinité et endiguer le narcotrafic", prévient le député Fabien Di Filippo

François Bayrou entame mercredi son troisième jour de consultations en vue de former son équipe gouvernementale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Bayrou (G) et Bruno Retailleau (D) lors d'une conférence de presse sur Mayotte, le 14 décembre 2024. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Si Bruno Retailleau reste au gouvernement, "ce n'est pas pour occuper un poste, c'est pour montrer ce dont nous sommes capables, pour mettre fin à la clandestinité et endiguer enfin le narcotrafic", réagit Fabien Di Filippo, député Droite républicaine de Moselle, sur franceinfo mercredi 18 décembre alors que le ministre de l'Intérieur démissionnaire était de nouveau par le Premier ministre dans la matinée, après avoir déclaré un peu plus tôt sur BFMTV qu'il souhaitait rester au gouvernement à condition d'être "en mesure de pouvoir mener sa politique". François Bayrou entame son troisième jour de consultations en vue de former son équipe.

Hors de question pour la droite de se "dilluer dans le macronisme", insiste Fabien Di Filippo. Avec "le retour à Matignon du Premier des macronistes" [François Bayrou], Les Républicains ont "une exigence sur le fond", assure le député de Moselle qui assure refuser "le jeu du chaos comme le RN et LFI".

Deux conditions sont donc posées pour une participation de Bruno Retailleau au gouvernement, selon le député : premièrement, "pouvoir avoir une action très forte contre la clandestinité", "parce que si on veut que l'intégration se passe à nouveau mieux dans notre pays, il faut que toutes les personnes, qui sont présentes illégalement ou qui bénéficient de l'hospitalité de la France en lui crachant dessus, ne demeurent pas dans notre pays". Deuxièmement, avoir les moyens de mener "une lutte sans pitié, une tolérance zéro, à l'égard du narcotrafic".

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