Nouveau gouvernement : "C'est scandaleux cette impréparation", critique Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint des Républicains

L'Élysée a informé que "le gouvernement de François Bayrou ne sera pas annoncé" avant lundi.
Article rédigé par franceinfo
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Pierre-Henri Dumont, ancien député LR, invité de franceinfo (photo d'illustration). (FRANCEINFO)

"Cette impréparation" à former un nouveau gouvernement, "c'est scandaleux", a critiqué Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint des Républicains, dimanche 22 décembre sur franceinfo, alors que François Bayrou avait promis jeudi de présenter son gouvernement "dans le weekend", "en tout cas avant Noël".

"Un gouvernement est un subtil équilibre", reconnait Pierre-Henri Dumont, ajoutant que "là, en plus, il n'y a pas de majorité absolue. Avec des questions à se poser de poids politique des uns et des autres et donc forcément, c'est compliqué", note l'élu LR, qui rappelle qu'en septembre "lors de la formation du gouvernement Barnier", "les mêmes sujets se posaient".

Mais le secrétaire général adjoint des Républicains juge "anormal que quelqu'un comme François Bayrou, qui a tellement eu envie d'être Premier ministre depuis maintenant sept ans, soit incapable d'avoir une idée précise de son architecture gouvernementale".

"Il ne faut absolument pas l'annoncer lundi"

"Quand on exige, on tape du dépit du pied et on tape du poing sur la table face au président de la République pour devenir Premier ministre, on peut penser que ça prenne un peu moins de temps que ce qui a été le cas Michel Barnier", tacle Pierre-Henri Dumont. "Or, on est très, très loin de cette réalité" avec François Bayrou, tranche l'ancien député du Pas-de-Calais.

"Il ne faut absolument pas l'annoncer demain [lundi]", prévient aussi Pierre-Henri Dumont, alors qu'un jour de deuil national a été décrété par Emmanuel Macron pour Mayotte, meurtrie par le cyclone Chido. "Surtout quand on a les antécédents de monsieur Bayrou qui préfèrent aller au conseil municipal de Pau plutôt qu'aller à Mayotte. Ce serait la deuxième fois qu'il y aurait un signe, pas forcément de mépris, mais en tout cas de non prise en considération du drame qui se joue en France, à Mayotte."

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