Enfants d'Amélie Oudéa-Castéra scolarisés dans le privé : "Elle est aux commandes, c'est donc à elle de changer la situation", affirme la Peep

Vendredi, la ministre a expliqué avoir transféré ses enfants d'un établissement public au privé.
Article rédigé par franceinfo
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Amélie Oudéa-Castera et Gabriel Attal lors d'un déplacement dans un collège des Yvelines, le 12 janvier 2024. (ALAIN JOCARD / AFP)

"Maintenant qu'elle a dit ça, elle a plutôt intérêt à trouver une solution", réagit samedi 13 janvier sur franceinfo Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Peep, la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public. Les propos de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, concernant la scolarisation de ses enfants dans le privé créent la polémique.

Vendredi, la ministre a expliqué avoir transféré ses enfants d'un établissement public au privé en raison de sa "frustration" devant "les paquets d'heures" d'enseignement "qui n'étaient pas sérieusement remplacés" lors des absences de professeurs. Pour le porte-parole de la Peep cette explication n'est pas surprenante, au contraire elle "traduit un vrai problème", à savoir "le manque d'enseignants".

Laurent Zameczkowski estime que "maintenant qu'elle a dit ça, [Amélie Oudéa-Castéra] a plutôt intérêt à trouver une solution". Il rappelle qu'aujourd'hui "elle n'est plus simplement un parent d'élèves inquiet pour ses enfants". "Elle est aux commandes, c'est donc à elle de changer la situation, d'inverser cette tendance et de permettre même que les enfants scolarisés dans le privé reviennent dans le public", insiste-t-il.

Des pistes pour revaloriser la profession

Le porte-parole de la Fédération des parents d'élèves attend donc de la nouvelle ministre de l'Éducation des actes pour pallier le manque d'enseignants. Il évoque plusieurs pistes de solutions pour "revaloriser la profession". Laurent Zameczkowski considère que ce n'est "seulement une question de moyens". "L'argent est nécessaire, c'est une base, mais c'est aussi [une question de] conditions de travail", affirme-t-il. Le porte-parole de la Peep considère également que "des effectifs moins chargés dans les classes" peuvent permettre non seulement "un meilleur taux d'encadrement" mais également une amélioration des conditions de travail des enseignants.

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