Le Premier ministre, Michel Barnier, se dit ouvert à la participation de "gens de gauche" dans son futur gouvernement
Ce qu'il faut savoir
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"C'est le moment que chacun à sa place se retrousse les manches." Le nouveau gouvernement ne comptera "pas seulement des gens de droite", a déclaré le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, au journal de 20 heures sur TF1 vendredi 6 septembre, au lendemain de sa nomination et de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Gabriel Attal.
Le nouveau Premier ministre, qui vante son "parcours" et "sa capacité à mettre les gens ensemble", affirme que son gouvernement pourra comporter "des gens de ma famille politique, des gens de bonne volonté qui appartiennent à la majorité sortante (...), des gens de gauche". "Je n'ai rien ou pas grand-chose de commun avec les thèses du RN", ajoute cependant Michel Barnier au sujet du parti d'extrême droite, "mais il y a 11 millions de Français qui ont voté pour eux et leur voix compte", estime le Premier ministre. Suivez notre direct.
Anne Hidalgo réclame un congrès du Parti socialiste. L'élue socialiste se dit "dans une colère profonde", et accuse dans une interview à Libération le parti d'avoir "empêché la nomination de Bernard Cazeneuve qui, je le rappelle, vient de nos rangs". D'autres responsables du NFP contestent cette interprétation : "Si le PS avait eu le pouvoir de nommer ou de bloquer qui que ce soit, ce serait Lucie Castets qui serait à Matignon", martèle le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui réclame sur France Inter d'"arrêter avec cette idée répandue par le chef de l'Etat, que la gauche aurait choisi de renoncer au pouvoir".
"J'ai une liberté de manœuvre que je veux utiliser", assure le nouveau Premier ministre à LR. Le nouveau Premier ministre a reçu à Matignon son prédécesseur Gabriel Attal, puis les responsables de la droite, le président du Sénat, Gérard Larcher, et les chefs de file des députés, Laurent Wauquiez, et des sénateurs, Bruno Retailleau, vendredi matin, avant de rejoindre l'Elysée à la mi-journée. "J'ai une liberté de manœuvre que je veux utiliser", a-t-il assuré à LR, interrogé sur la possible volonté du chef de l'Etat de choisir certains ministres. "Ça ne se passera pas comme ça", a insisté le chef du gouvernement, a appris France Télévisions auprès de participants.
Les représentants de la droite s'expriment après leur rencontre avec Michel Barnier. "On a aidé à contribuer à ce que la situation soit débloquée", a déclaré Laurent Wauquiez vendredi midi, à l'issue d'une réunion avec Michel Barnier à Matignon. "Ce qui compte, c'est le programme et ce qu'on peut arriver à faire pour le pays", a-t-il poursuivi, évoquant "le pouvoir d'achat par le travail et pas par l'assistanat". "Pour l'instant, rien n'est décidé" au sujet de la composition du gouvernement, "c'est en fonction du programme que seront prises les décisions", a-t-il ajouté.
Pour les macronistes, "ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel". "Il n'y aura de notre part ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel : seule la volonté d’être utiles à notre pays et fidèles à nos valeurs nous guidera", a assuré l'ancien Premier ministre Gabriel Attal dans un message aux députés de son groupe Ensemble pour la République, après sa rencontre avec son successeur à Matignon vendredi. Evoquant une "possible participation" des macronistes au futur gouvernement, il ajoute que "nous sommes disponibles pour poursuivre les discussions".
Des entretiens avec Elisabeth Borne et Edouard Philippe samedi. Les discussions avec les forces politiques se passent "très bien" et sont "pleines d'énergie", a affirmé le nouveau chef du gouvernement à l'AFP vendredi midi. Samedi, il s'entretiendra avec deux de ses prédécesseurs, Elisabeth Borne et Edouard Philippe.
Le Live
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Première interview du nouveau Premier ministre, rencontre de Michel Barnier avec des responsables du centre et de la droite, accusations de la gauche... Voici ce qu'il faut retenir de cette journée politique très dense.(LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Les responsables de droite sont beaucoup plus satisfaits de la feuille de route esquissée par Michel Barnier. "Premier ministre, il aura pour seule boussole l’intérêt des Français, avec la volonté d’apaiser et de redresser notre pays", a salué Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes.Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Un "Gabriel Attal ampoulé". C'est ainsi que le député écologiste Benjamin Lucas a qualifié Michel Barnier après son interview du soir sur TF1. "Il n’y a même plus de 'parfum' de cohabitation. Juste une colocation dont les Français vont payer le loyer", dénonce sur X Olivier Faure, patron des socialistes.Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Le haut-fonctionnaire Jérôme Fournel a été nommé directeur de cabinet de Michel Barnier, a appris France Télévisions d'un conseiller de Matignon, confirmant une information publiée ce soir par Le Monde.franceinfoIl y a 0 secCe poste très stratégique revient donc à celui qui occupait déjà la fonction de directeur de cabinet auprès de Bruno Le Maire. Il avait rejoint le ministère de l'Economie en janvier dernier, après environ cinq ans à la Direction générale des finances publiques.franceinfoIl y a 0 secJérôme Fournel avait auparavant été directeur de cabinet de Gérald Darmanin, de mai 2017 à mai 2019. Celui qui gère encore les affaires courantes à l'Intérieur était alors ministre de l'Action et des Comptes publics.Partager
- Republique1Il y a 0 sec#POLITIQUE Quelle est la probabilité que le Premier ministre confie Bercy à la gauche ?Thibaud Le Meneecfranceinfo Il y a 0 secC'est très difficile à dire, @Republique1, mais la probabilité n'est pas très grande, et ce pour deux raisons :• Si Michel Barnier a souhaité que des "gens de gauche" puissent entrer au gouvernement, rien ne dit que des personnalités de ce bord politique acceptent d'en faire partie.• Dans l'hypothèse où des personnalités de gauche entre au gouvernement, Michel Barnier accepterait-il de laisser les clés de Bercy à un ou des responsables dont il a souvent critiqué l'incurie budgétaire ?Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Voici les trois principaux points à retenir de l'interview de Michel Barnier sur TF1, ce soir :• Le nouveau Premier ministre se dit ouvert à une participation de "gens de gauche" au prochain gouvernement. "Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite. Il y aura naturellement des hommes et des femmes qui appartiennent à la majorité sortante", a-t-il lancé.• "Si la proportionnelle est une solution, je ne me l'interdis pas", a expliqué le responsable LR, désormais à Matignon. Cette réforme du mode de scrutin pour les législatives est demandée par plusieurs partis, dont le RN.• A propos de la réforme des retraites, Michel Barnier évoque des ajustements : "On ne va pas tout remettre en cause. Je vais porter le débat sur l'amélioration de cette loi, avec les partenaires sociaux."Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE Vivons-nous ou non en cohabitation ? Pour Michel Barnier, c'est plutôt non. Le nouveau Premier ministre estime que la situation actuelle est différente des précédentes cohabitations entre le président de la République et le Premier ministre. "On s'est opposé, on n'a pas toujours eu les mêmes idées", évoque toutefois le nouveau locataire de Matignon à propos de sa relation avec Emmanuel Macron.Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE "Je ne m'interdis pas une plus grande justice fiscale", explique Michel Barnier, sans préciser davantage les chantiers qu'il aimerait lancer dans les prochaines semaines.Partager
- Michel BarnierPremier ministre Il y a 0 sec"Je ne veux pas augmenter la dette de notre pays."#POLITIQUE Michel Barnier aborde la question de la réforme des retraites, que plusieurs blocs politiques veulent remettre en cause : "On ne va pas tout remettre en cause. Je vais porter le débat sur l'amélioration de cette loi, avec les partenaires sociaux", insiste Michel Barnier.Partager
- franceinfoIl y a 0 sec#POLITIQUE L'un des chantiers du nouveau gouvernement pourrait être institutionnel, avec la réforme du mode de scrutin aux législatives. "Si la proportionnelle est une solution, je ne me l'interdis pas", lance Michel Barnier sur TF1.Partager
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