Motion de censure contre Michel Barnier : "Gabriel Attal et Gérald Darmanin ont envoyé des signaux très négatifs", souligne le politologue Bruno Cautrès

Dans la soirée du mardi 8 octobre à l'Assemblée nationale, Michel Barnier fera face à sa première motion de censure. Mais l'initiative de la gauche a peu de chances d'aboutir. "Il ne sera pas censuré ce soir", affirme le politologue Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof et enseignant à Sciences-Po, invité de "La matinale" ce mardi. 

"Il faudrait pour cela que se réunissent ensemble à la fois toute la gauche et le Rassemblement national", souligne Bruno Cautrès. Or, seuls 192 parlementaires sur 289 ont exprimé leur intention de signer le texte. 

Un moyen de "voir qui soutient ou s'oppose au gouvernement"

Mais cette motion pourrait permettre de "voir qui soutient ou qui s'oppose au gouvernement", ajoute le chercheur. Et de citer Gabriel Attal et Gérald Darmanin, qui "ont envoyé des signaux très négatifs à Michel Barnier". Car l'union autour du nouveau Premier ministre est fragile : "C'est une coalition qui s'est faite de manière improvisée et qui n'a toujours pas trouvé sur quels piliers fondamentaux elle repose", précise le politologue.

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