Santé : le Planning familial se dit "inquiet" du gouvernement Barnier et réclame une "politique forte" sur l'accès aux droits

Le fait que le gouvernement "se justifie" au sujet du maintien des droits acquis, comme l'IVG, les droits des femmes et les droits LGBT, "interroge" la présidente du Planning familial.
Article rédigé par franceinfo
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Un drapeau du planning familial. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / VIA AFP)

"À la vue du gouvernement, je suis très inquiète, le Planning familial est très inquiet", déclare mercredi 25 septembre sur franceinfo Sarah Durocher, présidente du Planning familial. Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a affirmé dimanche dernier, après l'annonce de son gouvernement, que les "droits acquis" sur des sujets de société comme l'IVG, les droits des femmes ou les droits LGBT, seraient "préservés" par ses ministres. Alors que plusieurs d'entre eux, notamment Bruno Retailleau à l'Intérieur, ont voté contre le mariage pour tous, l'inscription de l'IVG dans la Constitution ou encore contre l'interdiction des thérapies de conversion pour les personnes LGBT. Le fait que le gouvernement "se justifie, ça m'interroge", réplique la présidente du Planning familial.

"Des signaux inquiétants"

Selon elle, "il ne faut pas stagner" sur ces questions, "quand on voit le parcours des femmes sur l'avortement, il faut l'améliorer et donc avoir une politique volontariste sur les questions d'avortement et de contraception par exemple, ce qui n'est pas le cas" aujourd'hui. "On est aussi très inquiets sur les questions LGBT, puisqu'il y a quand même des signaux très inquiétants", ajoute-t-elle.

"On va faire des propositions pour améliorer l'accès, et on va voir ce que vont faire les politiques dans ce sens-là", prévient-elle, alors que le Planning familial s'apprête à publier son baromètre et à célébrer les 50 ans de la loi Veil. "On attend une politique forte avec des moyens pour les associations et du service public supplémentaire", résume-t-elle.

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