: Vidéo Menace de censure : Michel Barnier juge qu'un "réflexe de responsabilité" des députés est encore "possible" avant le vote
Un "réflexe de responsabilité" des députés reste "possible", a jugé Michel Barnier, à la veille du vote crucial de deux motions de censure contre son gouvernement. Lors d'une interview accordée à France 2 et TF1 depuis Matignon, mardi 3 décembre, le Premier ministre en sursis a martelé que "l'intérêt supérieur du pays, le bien commun, l'intérêt national, ça veut dire quelque chose", comptant sur un sursaut chez certains des élus qui entendent faire tomber son gouvernement.
Aujourd'hui, "ce n'est pas moi qui suis en cause", "cela dépasse très largement ma seule condition", a aussi estimé Michel Barnier. "Il existe un chemin pour ne pas censurer. (...) Je ne peux pas croire au vote d’une censure", a commenté de son côté Emmanuel Macron, s'exprimant devant des journalistes depuis l'Arabie saoudite.
Les deux textes examinés mercredi
Michel Barnier a recouru au 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale, lundi. Sa décision a provoqué dans la foulée le dépôt de deux motions de censure, portées par la gauche et par le Rassemblement national.
Les deux textes seront examinés mercredi à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale. Celui du Nouveau Front populaire, qui sera voté en premier, a toutes les chances d'être adopté, puisque le RN a annoncé le soutenir. En additionnant leurs voix, les quatre groupes de gauche et ceux du RN et de ses alliés ciottistes peuvent réunir autour de 330 suffrages, largement au-delà des 288 voix requises.
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