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Hollande persiste à juger "tenable" l'inversion de la courbe du chômage fin 2013

Selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres mercredi, le président de la République "a tenu à réaffirmer avec toute la force nécessaire l'objectif qui est le sien : parvenir à une inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année 2013", un "objectif qui est tenable". Et il a demandé au gouvernement "d'accélérer le rythme de mise en oeuvre des décisions".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

C'est ce qu'on appelle du volontarisme politique. Après l'annonce mardi soir d'une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, en janvier, désormais proche du record de 1997, le président de la République ne veut pas jeter l'éponge et renoncer à cette promesse d'inverser cette année la courbe du chômage. Dimanche au Salon de l'agriculture, il avait indiqué que cet objectif pouvait être atteint, "si nous arrivons à accélérer la reprise, à anticiper la reprise... "

Inverser la courbe du chômage : "La France le peut"

Mercredi, au cours du Conseil des ministres, il a parlé d'un objectif "tenable ". Comment ? En accélérant. Il a ainsi "appelé l'ensemble des membres du gouvernement à mettre en oeuvre les décisions prises, annoncées pour consolider la croissance, à accélérer le rythme de mise en oeuvre de ces décisions et à veiller en même temps à préserver le pouvoir d'achat des Français."

Michel Sapin, le ministre du Travail, qui a présenté au Conseil des ministres une communication sur ce thème, s'est chargé de l'explication de texte. Il a détaillé "l'ensemble des outils en faveur de l'emploi "  : les emplois d'avenir "qui commencent et que nous allons accélérer ", les contrats de génération qui devront "avoir des effets massifs pour le deuxième semestre de cette année ", les emplois aidés "dont nous avons allongé la durée " .

"Pas opportun de prendre des mesures supplémentaires " (Pierre Moscovici)

En ce qui concerne la lutte contre les déficits, au cours du même Conseil, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a indiqué qu'il " ne serait pas opportun, pour l'économie française, de prendre cette année des mesures supplémentaires, au-delà de celles qui sont déjà mises en oeuvre " . Pas de mesures supplémentaires. Une façon de* " veiller à préserver le pouvoir d'achat des Français. "*

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