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Immigration : bientôt une proposition de loi UMP pour s'attaquer au droit du sol

"Quand on est né en France de parents étrangers en situation irrégulière, on n'a pas vocation à y rester", estime Jean-François Copé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de l'UMP, Jean-François Copé, le 1er octobre 2013 à l'Assemblée nationale. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

L'UMP va s'attaquer au droit du sol. Le parti présentera, d'ici à la fin de l'année, une proposition de loi réformant ce droit du sol et prévoyant la fin de l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers, a annoncé Jean-François Copé, mardi 22 octobre.

Selon le président de l'UMP, le comité politique du parti – soit plus d'une trentaine de membres, copéistes et fillonistes – a adopté "à l'unanimité" son "plan pour une nouvelle politique de l'immigration". Cette question fera l'objet d'"une convention de l'UMP d'ici à la fin de l'année qui sera suivie, juste après, d'une proposition de loi", a ajouté Jean-François Copé.

Pas de nationalité française pour les enfants de sans-papiers

"Il ne s'agit pas de remettre en cause le droit du sol. Mais quand on est né en France de parents étrangers en situation irrégulière, on n'a pas vocation à y rester et il n'est pas possible d'obtenir la nationalité française. Quant aux enfants nés de parents étrangers en situation régulière, ils "ne peuvent pas obtenir la nationalité française de manière automatique. Ils doivent en faire la demande", plaide Jean-François Copé, comme il l'avait déjà dit dans l'émission "Des Paroles et des actes", le 10 octobre.

Selon lui, "la politique d'immigration actuelle est encore celle du XXe siècle, quand la France avait une immigration économique. Ce modèle ne fonctionne plus. Aujourd'hui, au XXIe siècle, on a une immigration répondant à des motifs sociaux".

Un groupe de travail à l'Assemblée

Jean-François Copé estime que le "nouveau modèle" de la politique de l'immigration doit reposer sur "quatre piliers" : la réorganisation de l'Europe de Schengen, la lutte contre l'immigration illégale, faire en sorte que la France "cesse d'être le pays le plus attractif socialement en Europe pour les immigrés" et "réussir l'assimilation de ceux qui sont en France".

Le patron des députés UMP, Christian Jacob, a annoncé la mise en place d'un groupe de travail "qui sortira ses propositions dans cinq-six mois."

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