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"Je ne me tairai plus", promet Valérie Trierweiler

La compagne du président de la République a dit vouloir adopter la liberté de ton semblable à celle de Danielle Mitterrand, avant de rectifier le tir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1min
Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, à l'Elysée, à Paris, lors des Journées du patrimoine, le 14 septembre 2013. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Elle ne veut plus se taire. "Je ne me tairai plus", a déclaré vendredi 22 novembre Valérie Trierweiler en remettant le prix Danielle Mitterrand, ex-Première dame dont la compagne de François Hollande a dit vouloir adopter la liberté de ton, y compris vis-à-vis du président.

"Danielle Mitterrand ne prenait pas la pose, elle prenait des positions. Des positions courageuses. Elle était une Première dame qui refusait la soumission, elle n'était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand", a dit la journaliste selon un discours transmis par ses services. "Elle n'avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n'avait pas peur du mot 'politique'", a poursuivi Valérie Trierweiler. "Voilà ce que j'ai appris de cette grande dame. Voilà pourquoi elle est aujourd'hui mon modèle".

Un combat purement "humanitaire"

Toutefois, la compagne du président a rectifié le tir samedi en précisant qu'elle n'entendait "plus se taire sur les scandales humanitaires". Valérie Trierweiler tient ainsi à lever toute ambiguïté sur ses propos de la veille, que certains auraient pu interpréter comme sa volonté d'avoir une parole dans le champ politique national.

"Ce n'est pas le cas, mon discours n'avait trait qu'à l'humanitaire", affirme-t-elle. Dans ce discours, elle évoquait le sort des femmes violées en RDC, où elle s'est rendue à plusieurs reprises, mais aussi celui des réfugiés syriens. "C'est mon combat, le seul", ajoute celle qui depuis plusieurs mois s'est investie dans la défense et la dénonciation des femmes violées de part le monde, le sort des réfugiés et des enfants.

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