"Je suis candidat pour être le prochain maire de Paris", annonce Emmanuel Grégoire au Parisien

L'annonce d'Emmanuel Grégoire intervient alors qu'Anne Hidalgo est pour l'instant restée muette quant à son éventuel renoncement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, en 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Je suis candidat pour être le prochain maire de Paris", annonce Emmanuel Grégoire dans une interview au journal Le Parisien-Aujourd'hui en France, publié mardi 19 novembre et en ligne dès lundi soir. Le député socialiste de Paris et ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo souhaite donc briguer pour la première fois un mandat de maire dans la capitale en 2026.

Emmanuel Grégoire a été élu dans la 7e circonscription de Paris lors des élections législatives du mois de juillet dernier après avoir quitté son poste de premier adjoint à la mairie, chargé des questions d'urbanisme et du Grand Paris. Il a été élu député face à l'ex-ministre macroniste Clément Beaune, lui-même intéressé par le fauteuil d'Anne Hidalgo.

"Paris n'est ni un héritage, ni une rente de situation"

L'annonce d'Emmanuel Grégoire intervient alors qu'Anne Hidalgo est pour l'instant restée muette quant à son éventuel renoncement pour le prochain scrutin municipal qui aura lieu dans 16 mois. La maire de Paris avait pourtant fait savoir qu'elle clarifierait sa position après les Jeux olympiques. "Elle a annoncé plusieurs fois qu'elle ne ferait que deux mandats. Je la crois", insiste le prétendant à sa succession.

Au sujet du sénateur socialiste Rémi Féraud, qui a affirmé au Parisien la semaine dernière se préparer à une candidature pour la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire rappelle que "ce sont d'abord les militants socialistes puis les Parisiens qui décideront". Il entend donc se soumettre à une primaire. Il assure donc "être très respectueux des règles de [sa famille politique]." Et quoi qu'il en soit, "Paris n'est ni un héritage, ni une rente de situation", prévient encore Emmanuel Grégoire.

"Ma boussole, c'est le rassemblement de la gauche, de toute la gauche," indique encore l'actuel député de Paris. Mais Emmanuel Grégoire précise : " Les divergences avec Jean-Luc Mélenchon sont insurmontables. (...) Par ailleurs, [les élus Insoumis] se situent eux-mêmes dans l’opposition municipale".

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