Cet article date de plus de douze ans.

Jean-Pierre Raffarin a commenté la crise par une formule dans la pure tradition des "raffarinades"

Déjà auteur de plusieurs maximes cultes, l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, s'est de nouveau distingué, dimanche 29 avril, par une expression dont il a le secret.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Pierre Raffarin tient meeting devant les jeunes UMP, à Marseille, le 3 septembre 2011. (AFP - Anne-Christine Poujoulat)

Déjà auteur de plusieurs maximes cultes, l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, s'est de nouveau distingué, dimanche 29 avril, par une expression dont il a le secret.

Un peu de rire dans une fin de campagne tendue.

Ce n'est pas dans les médias traditionnels que Jean-Pierre Raffarin a commenté la période dimanche soir, mais sur son compte du réseau social Twitter.

Du coup, ses quelque 12.900 "followers" (abonnés, ndlr) ont eu la primeur de sa dernière locution, dans la pure tradition des "raffarinades" (néologisme désignant certaines de ses citations imagées, ndlr).

"La gravité de la crise c'est la crise de la gravité"

Si Jean-Pierre Raffarin, expliquait qu'"une stratégie électorale, ça se discute avant, ça s'applique pendant et ça s'analyse après", il ne s'est pourtant pas privé, dimanche, de commenter la campagne par une sentence qui pourrait faire date.

Une maxime aussitôt commentée sur la toile. Il faut dire que l'ancien Premier ministre n'en est pas à son coup d'essai.

Quelques "raffarinades" devenues cultes

Au palmarès des expressions du sénateur de la Vienne, figurent notamment : "Notre route est droite, mais la pente est forte", prononcée lors de la séance de l'Assemblée nationale du 3 juillet 2002.

A aussi retenu l'attention, le non moins célèbre : "Win, the “yes” needs the “no” to win, against the “no”, lancé au sujet du référendum sur le Traité de Rome.

Sans vouloir être exhaustif, on retiendra quelques autres plaisantes maximes : "Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints" ou "Je ne suis pas énarque, je parle directement comme je suis" sans oublier le "Je vous recommande la positive attitude", en référence à une chanson de Lorie.

Et encore ces quelques autres à revoir en vidéo.

Pour conclure, on vous livre l'utlime pensée suivante : "Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens".

Vous avez quatre heures !

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.