JO: "Conditions" et confusion
Les soi-disant "conditions" posées par Nicolas Sarkozy quant à la présence de la France à la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux Olympiques a donné lieu toute la journée à une nouvelle confusion parmi la diplomatie tricolore.
La fin des violences contre la population tibétaine et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évènements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le Dalaï lama. C'étaient les trois conditions indispensables d'abord détaillées par Rama Yade, dans un entretien au journal Le Monde daté de demain.
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme a cependant précisé cet après-midi qu'elle n'avait "jamais employé le mot "conditions"" vis-à-vis de la posture présidentielle, et de la France plus généralement, sur le sujet. Rappelant également que "toutes les options sont ouvertes" quant à un éventuel boycott.
Une version confirmée plus tard, sur France 2, par le ministre des Affaires étrangères. Bernard Kouchner a déclaré que la France "ne posait pas de conditions", mais que "tout était ouvert".
Fin mars à Londres, le président français avait déjà évoqué la possibilité de boycotter la cérémonie d'ouverture des jeux.
Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge a déclaré ne pas regretter d'avoir attribué les jeux Olympiques à Pékin, en dépit des inquiétudes persistantes concernant le respect des droits de l'Homme dans ce pays.
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