Affaire Julien Bayou : l'enquête interne ne permet "pas de déterminer si des faits contraires aux règles de droit ou aux textes internes ont été commis" par le parti Les Écologistes

Les Écologistes précisent que cette enquête, menée par un tiers indépendant, "n'a pas vocation à se substituer aux enquêtes pénales".
Article rédigé par franceinfo
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L'ancien secrétaire national des Écologistes, Julien Bayou, le 23 août 2023. (LOU BENOIST / AFP)

L'enquête interne qui avait été confiée à "un tiers indépendant" après les accusations visant l'ancien secrétaire national des Écologistes a rendu ses conclusions sans preuve de délit, annonce le parti dans un communiqué de presse que s'est procuré mercredi 23 octobre franceinfo.

En juin 2022, une ancienne compagne de l'ex-député de Paris Julien Bayou avait contacté la cellule interne d'enquête et de sanction des violences sexistes et sexuelles du parti écologiste, accusant l'ex-député de Paris de violences psychologiques. Ces accusations avaient poussé Julien Bayou à quitter ses fonctions de patron d'EELV en septembre 2022.

"Des éléments de contradiction documentés"

Dans la foulée, une première enquête interne avait été diligentée via la cellule interne, mais elle n'avait "pas été en mesure de recueillir la parole" de l'ancienne compagne, Anaïs Leleux, et le dossier avait été clos en février 2023. Un an plus tard, le dossier a été rouvert après le dépôt de deux plaintes par l'accusatrice en début d'année 2024. L'une vise Julien Bayou pour "harcèlement moral et abus de faiblesse", l'autre, contre X, vise le parti "pour non-assistance à personne en danger". À la suite de ces plaintes, une enquête interne a été alors "confiée à un tiers indépendant", un cabinet spécialisé, et Julien Bayou avait claqué la porte du parti et du groupe parlementaire.

Mercredi, le parti Les Écologiques explique que "les faits rapportés reposent sur des déclarations auxquelles Julien Bayou a été en mesure d'apporter des éléments de contradiction documentés". Le mouvement assure par ailleurs que "l'enquête interne n'a pas permis de déterminer si des faits contraires aux règles de droit ou aux textes internes, ou de nature à caractériser le délit d'abstention d'assistance à personne en danger reproché à l'association Les Écologistes, ont été commis". Le communiqué précise que cette enquête "n'a pas vocation à se substituer aux enquêtes pénales".

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