L'Elysée annonce que Nicolas Sarkozy a subi la semaine dernière des examens médicaux dont les résultats sont normaux
Bref mais rassurant, l'état de santé du chef de l'état est rendu public un an après son malaise en été 2009, à la veille de son départ en vacances.
Plusieurs examens médicaux (cardiovasculaires et sanguins, épreuve d'efforts) lui ont été faits, à sa demande, à l'hôpital du Val-de-Grâce. Le dernier bulletin de santé rendu public remontait à 2007.
Lors de sa campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarkozy s'était pourtant engagé à publier un bulletin de santé au moins deux fois par an.
"Si je suis élu, je m'engage à publier un bulletin de santé dès mon entrée en fonction, au moins deux fois par an ensuite, et plus si l'évolution de mon état de santé devait le justifier", avait-il déclaré quelques jours avant son élection.
Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, avait ensuite indiqué que cette publication se ferait sur une base annuelle. Il n'y a eu aucun bulletin de publié en 2008.
Depuis son "malaise lipothymique d'effort" survenu il y a un an, le 26 juillet 2009, lors d'un footing dans le parc du château de Versailles, l'Elysée n'avait plus communiqué sur la santé du chef de l'Etat. Ce dernier avait alors subi à l'hôpital du Val-de-Grâce des examens qui s'étaient révélés satisfaisants.
Après une période de repos forcé sans sport, le président avait subi le 5 septembre un ultime test d'effort et aucun bulletin n'avait été publié ensuite jusqu'à celui de lundi.
La santé du président reste un sujet sensible en France.
Un livre a pourtant révélé que Nicolas Sarkozy avait été discrètement opéré d'un phlegmon à la gorge à l'automne 2007, au Val-de-Grâce déjà, et L'Express a rapporté qu'il s'était fait soigner un abcès dentaire dans un cabinet privé au printemps 2010, de retour d'un voyage en Chine et après avoir assisté à la finale de la Coupe de France de football.
Son prédécesseur, Jacques Chirac, n'a jamais communiqué sur sa santé, sauf après son accident vasculaire de septembre 2005.
Avant lui, François Mitterrand avait caché son cancer de la prostate, déclaré en 1981 mais publiquement révélé en septembre 1992 seulement, imitant en cela Georges Pompidou mort en 1974.
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