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L'UMP lance des primaires ouvertes pour la mairie de Paris

L'UMP invite les Parisiens à désigner le candidat de la droite et du centre pour les élections municipales de 2014. Le parti a donné le coup d'envoi de ses primaires ouvertes qui départageront les six candidats déclarés à la succession de Bertrand Delanoë. Problème : trois d'entre eux ont déjà contesté l'organisation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le compte à rebours est
lancé : entre le 31 mai et le 3 juin prochains, les Parisiens qui le souhaitent
pourront voter pour le candidat qu'ils souhaitent voir représenter la droite et
le centre lors des élections municipales de 2014, face à Anne Hidalgo, actuelle
première adjointe, qui représentera le Parti socialiste.

Six candidats pour une
candidature

Tous les candidats du
centre et de la droite peuvent participer à cette primaire, mais il semble que
l'UDI ne participera pas, préférant garder son indépendance à ce stade de la
course. Les six candidats déclarés pour le moment, sont donc presque tous
encartés à l'UMP :

Nathalie
Kosciusko Morizet
, 39 ans, députée de l'Essonne
• Rachida
Dati
, maire du VIIe arrondissement
• Jean-François
Legaret
, maire du Ier arrondissement et chef de groupe UMP au Conseil de Paris
• Pierre-Yves
Bournazel
, conseiller de Paris et conseiller régional
• Franck
Margerin
, conseiller régional, seul représentant du parti Chrétien-démocrate
• Douce
de Franclieu
, considérée comme l'outsider, jusqu'alors inconnue.

D'autres candidats peuvent
encore se déclarer, jusqu'au 2 avril prochain. Le vote sera électronique, et
sur inscription : il faudra débourser 3 euros pour pouvoir voter et financer
l'opération. Une instance de contrôle a été mise en place : le Conseil
supérieur des primaires
(CSP), qui sera dirigé par Antoine Rufenacht,
directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002.

Déjà trois
contestations

"L'objectif est de
mettre en œuvre la procédure la plus démocratique et la plus transparente pour
départager des candidats", explique Philippe Goujon, président de la
fédération UMP de Paris. "On a tiré les leçons de toutes les erreurs et de
tous les échecs des élections internes dont la dernière
", ajoute-t-il.

Toutefois, cette procédure
ne semble pas convenir à trois des six candidats déclarés : Rachida Dati,
Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel ont publié un communiqué commun
dans lequel ils disent regretter "la complexité, l'opacité et
l'inéquité qui président à la préparation
" de cette primaire, notamment sur la procédure du vote électronique sur inscription. Ils
affirment par ailleurs ne pas avoir été consultés sur le choix d'Antoine
Rufenacht comme président de la CSP. Une première déclaration peu en accord avec
la "charte des primaires" qui demande aux candidats de "ne
pas tenir de propos offensants ou risquant d'amoindrir leurs chances de
victoire à l'élection municipale
". 

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