La déchéance de nationalité, c'est quoi ?
La déchéance de nationalité existait déjà, mais elle concernait uniquement les personnes ayant acquis la nationalité française. Il fallait ajouter à cela une condition sur la date des faits reprochés : ceux-ci devaient s'être déroulés avant cette acquisition ou pendant les dix premières années de l'obtention de la nationalité française. Un délai étendu à 15 ans en matière de terrorisme.
A LIRE AUSSI ►►► Réforme constitutionnelle : la déchéance de nationalité maintenue dans le projet
Les binationaux nés en France sont désormais concernés
Désormais, toutes les personnes ayant la double-nationalité peuvent perdre la nationalité française si elles sont condamnées définitivement pour atteinte aux intérêts de la nation ou pour terrorisme. Et cela inclut tous les binationaux, même ceux nés en France : c'est la nouveauté voulue par François Hollande et annoncée devant le Congrès le 16 novembre dernier.
La déchéance de nationalité reste toutefois un acte rare, "une sanction lourde" , comme l'a rappelé Manuel Valls dans son discours ce mercredi. Seulement "six cas depuis 2012" , a précisé le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.