La députée LREM Aurore Bergé appelle à un "front commun contre la violence" visant les élus
Elle invite notamment "tous les candidats à la présidentielle" à "s'exprimer clairement sur le sujet".
Elle dit stop. La députée LREM Aurore Bergé appelle à un "front commun contre la violence dans le débat public" et demande des sanctions "à la hauteur de la violence des menaces" et des agressions qui se multiplient contre les élus, en lien parfois avec la crise sanitaire. "La bataille des idées est devenue un combat de rue", déplore dans le Journal du Dimanche (article abonnés) l'élue des Yvelines, elle-même victime de menaces. "Il y a une forme de faiblesse dans la réponse de la société et de certains responsables politiques", déplore-t-elle, dimanche 2 janvier.
"Ne rien dire, c'est cautionner"
Aurore Bergé invite notamment "tous les candidats à la présidentielle" à "s'exprimer clairement sur le sujet" et à "demander à leurs propres militants d'être extrêmement vigilants sur leurs actions et paroles sur les réseaux sociaux". "Ne rien dire, c'est cautionner. Il y a un vrai problème chez certains, à l'extrême droite et à l'extrême gauche, qui légitiment la violence", estime la députée.
Le président (LREM) de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, avait annoncé jeudi qu'il ferait un "point précis" en janvier avec les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de la Justice, Éric Dupond-Moretti, sur ces menaces et agressions contre des élus.
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