Candidature d'Emmanuel Macron : Adrien Quatennens aurait préféré "une lettre d'excuse" du président sortant
Le président de la République a officialisé sa candidature à la présidentielle dans une lettre aux Français, publiée jeudi soir par la presse régionale. Adrien Quatennens, député LFI, a fustigé les "mensonges" de la part du chef de l'État.
Emmanuel Macron a annoncé sa candidature à la présidentielle dans la presse quotidienne régionale, à travers une lettre mise en ligne dans la soirée du jeudi 3 mars. Pour Adrien Quatennens, "il était grand temps" que le président se déclare. Mais le député La France Insoumise, invité de France Inter vendredi 4 mars, aurait préféré "une lettre d'excuse pour l'état dans lequel monsieur Macron a mis le pays après son quiquennat".
.@AQuatennens, coordinateur de la @Franceinsoumise : "Il était temps qu'Emmanuel Macron soit candidat. Mais sa lettre est assez fade et donne un sentiment désagréable de profonde continuité" #le79inter pic.twitter.com/mS02tlaSHi
— France Inter (@franceinter) March 4, 2022
Cette lettre aux Français donne, selon lui, l'impression que le président écrit "depuis sa tour de verre" et "nie complètement la souffrance profonde qu'il y a dans ce pays". Il fustige des "mensonges", notamment à propos de la création d'emplois dans le domaine de l'industrie et nuance les chiffres de la baisse du chômage qui, selon lui, "cachent, en réalité, une explosion de la précarité" avec une augmentation des contrats courts et de l'intérim.
"Le bilan de monsieur Macron, c'est le fait que cinq milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français."
Adrien Quatennens, député LFIà France Inter
Selon Adrien Quatennens, malgré la gravité du contexte international avec la guerre en Ukraine, il n'est pas question de "transformer l'élection en formalité administrative de reconduction du sortant". Même s'il salue les mots "raisonnés" du chef de l'Etat depuis le début de l'attaque russe en Ukraine, l'élu LFI demande davantage de pression sur les oligarques russes. Selon lui, "tant que la France sera arrimée à l'Otan, nous ne serons pas perçus sur la scène internationale comme une puissance médiatrice au service de la paix".
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