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Cinq députés de La France insoumise sont menacés de mort, selon Mélenchon

Le député dénonce la "recrudescence" d'une "extrême droite extrêmement violente" en France, qui doit être "prise au sérieux" par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Luc Mélenchon, le 27 mars 2018, à l'Assemblée nationale (Paris). (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

"Sur les 17 députés de La France insoumise, cinq ont reçu des menaces de mort." Jean-Luc Mélenchon, leur chef de file à l'Assemblée, l'a affirmé, dimanche 8 avril, au "Grand Rendez-Vous" d'Europe 1, CNews et Les Echos.

Le député marseillais et ancien candidat à la présidentielle a affirmé qu'il était lui-même menacé. "J'ai appris en octobre dernier qu'un groupe de gens avait l'intention de me tuer." Or, pendant la campagne des législatives de juin 2017, a-t-il raconté, "j'ai demandé à être protégé", car "j'avais reçu à Marseille des menaces de mort. On me l'a refusé, et puis après je découvre que le 28 mai, ils ont arrêté ce personnage (...). Quatre mois plus tard, ils en arrêtent neuf autres qui étaient toujours en action pendant ces quatre mois."

Cible potentielle d'un attentat d'ultra-droite

Dans l'enquête sur ce projet d'attentat d'ultra-droite, où Jean-Luc Mélenchon a été cité comme cible potentielle, un ancien militant du groupuscule royaliste Action française en Provence, Alexandre Nisin, a été mis en examen début juillet pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Huit autres suspects ont été mis en examen, soupçonnés d'appartenir à son réseau.

"Nous avons la recrudescence d'un extrémisme d'extrême droite extrêmement violent, dans toutes sortes de villes, qui va jusqu'à des tentatives d'assassinat, a dénoncé dimanche le leader des députés insoumis. L'extrême droite doit être prise au sérieux comme danger de violence et de meurtre. C'est eux qui attaquent à Montpellier un amphi d'étudiants, c'est eux qui attaquent à Tolbiac, c'est eux qui me menacent de mort."

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