La guerre des Le Pen fait fuir des élus locaux
Décision est prise : je démissionne de mon mandat #FN au conseil municipal du #Cannet @GG_RMC @NMcannes @MTabarot https://t.co/KDXXkdxpxE
— Julien Clos (@JulienClos) July 28, 2015
Julien Clos, tête de liste l'an dernier au Cannet, dans les Alpes-Maritimes claque aujourd'hui la porte par fidélité au patriarche, mais aussi parce qu'il est en désaccord personnel avec le patron départemental du FN : “La pseudo guerre entre Jean-Marie Le Pen et Marine le Pen m’a beaucoup affecté. Moi je clame que le FN est un parti différent des autres, notamment en défenseur de la famille et finalement cette guerre, cette volonté de tuer le père, ça correspondait pas à l’image du FN que moi je véhiculais depuis des années“.
Ils sont quelques-uns pour qui la guerre des le Pen a fait office de déclencheur. Franck Sailleau, élu à Ballancourt sur Essonne, n'est pas du tout un soutien de Jean-Marie, mais il critique l'incapacité de la direction à déléguer : “Pour moi aujourd’hui, le FN c’est la franchise McDo de la politique. On a un kit tout prêt et on fait de la distribution de masse. Je pense que les Français ont beaucoup d’espoir vis-à-vis de ce qu’on peut représenter ou de ce qu’on peut faire. Nous n’avons pas le droit de les décevoir“
La direction du FN assure qu’ils ne sont qu’une petite cinquantaine d’élus sur les 1 546 conseillers municipaux élus l'an dernier à avoir quitté le parti.
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