Remaniement : quel avenir pour Christophe Castaner au gouvernement ?
L'actuel porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement va-t-il quitter complètement ou partiellement l'équipe d'Edouard Philippe ? Des noms circulent, en fonction des configuations qui se présentent.
Christophe Castaner l'a annoncé lui-même sur France Inter lundi 20 novembre : "Il y aura, dans les heures ou les jours qui viennent, un remaniement de faible ampleur". La question de son maintien au gouvernement se pose pleinement, depuis son installation samedi à la tête de La République en marche (LREM). Le jeu de chaises musicales devrait être annoncé dans les 48 heures, avant le prochain conseil des ministres du mercredi 23 novembre. Christophe Castaner va-t-il quitter totalement ou partiellement l'équipe ?
Option n°1 : le remplacer au poste de porte-parole
Pensant les micros coupés, Christophe Castaner appelle Edouard Philippe "mon poulet". Le porte-parole du gouvernement plaisante aussi sur les boutons de manchettes du Premier ministre et le remercie d'avoir mûri à ses côtés. Visiblement Christophe Castaner adore Edouard Philippe qui le lui rend bien. Mais leur "jolie rencontre", selon les termes du Premier ministre, pourrait tourner court. Christophe Castaner pourrait devoir quitter un gouvernement où il souhaite pourtant rester.
Pour le remplacer au poste de porte-parole du gouvernement, il est question de Benjamin Griveaux, actuellement secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, un temps cité pour diriger le parti LREM. Le nom de Julien Denormandie, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires est aussi évoqué. C'est un très proche d’Emmanuel Macron. Un autre nom est cité, celui de l'actuel ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. En tout cas, cet ajustement-là serait un changement a minima.
Option n°2 : lui demander de quitter le gouvernement
La configuration d'un départ pur et simple de Christophe Castaner, qu'il faudrait remplacer aux Relations avec le Parlement, ne constituerait pas une mince affaire. Mais la double casquette qu'il souhaite conserver offre un angle d'attaque rêvé à l'opposition. Elle fait aussi grincer des dents en interne. Il est vrai que le cumul fait quand même très "ancien monde" et ce n'est pas vraiment l'ADN revendiqué du mouvement des marcheurs.
En attendant, le bon soldat "Casta", souvent désigné par ce diminutif, devenu patron de parti par devoir et non par envie, voit son sort une nouvelle fois dépendre du bon vouloir présidentiel.
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