Cet article date de plus de sept ans.
L'Assemblée nationale entame sa métamorphose
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
France 2
Au lendemain du second tour des élections législatives de dimanche 18 juin, l'Assemblée nationale est profondément renouvelée. Le paysage politique français s'en voit changé en de nombreux points.
Après avoir accouché du président de la République, le mouvement La République en marche, vieux d'un an à peine, représente désormais la première force politique du pays. Avec 308 députés, le parti présidentiel profite là d'une majorité absolue, sans même avoir recours aux 42 sièges brigués par l'allié du MoDem. La droite, deuxième force politique, résiste tant bien que mal à cette déferlante : 113 députés Les Républicains et 18 députés UDI siègeront au Palais-Bourbon.
Le Parti socialiste à la dérive
Côté socialiste, en revanche, ça se gâte : le Parti socialiste ne pourra compter que sur 29 députés dans l'hémicycle, un nombre historiquement bas. Le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, a présenté sa démission ce dimanche soir. La France insoumise, elle, peut se satisfaire de son score : 17 députés dont Jean-Luc Mélenchon, et un groupe parlementaire à la clé. Enfin, huit députés représenteront le Front national à l'Assemblée. Une poussée macroniste à nuancer toutefois, puisque l'absentention a battu tous les records, en s'élevant à 57,4% au second tour, soit plus de dix points de plus qu'en 2012.
Une avancée en revanche : jamais une Assemblée n'aura été aussi féminine. 223 femmes siègeront au Palais-Bourbon, dont la majorité sous l'étiquette de La République en marche. Enfin, la moyenne d'âge baisse de 54 à 48,5 ans chez les députés. Un rajeunissement que l'on doit notamment à la France insoumise, chez qui l'on trouve les élus les plus jeunes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.