Nathalie Loiseau renonce à briguer la tête du groupe centriste au Parlement européen
C'est ce qu'a indiqué son entourage à plusieurs grands médias comme "Le Monde", "Libération" ou encore l'AFP. Reuters a consulté un message envoyé aux députés de la délégation française.
Après une campagne chaotique pour les élections européennes, Nathalie Loiseau renonce à briguer la présidence du groupe politique qui réunira les forces politiques centristes au sein du Parlement européen. Son entourage l'a indiqué, jeudi 13 juin, à plusieurs médias comme Le Monde (article abonnés), Libération, l'AFP ou encore Reuters.
L'ex-ministre française "a fait un choix en responsabilité pour s'assurer que la délégation Renaissance aura les postes qui permettront d'avoir la plus grande influence", a expliqué à l'AFP un membre de son équipe.
"Contribuer à l’unité du groupe plutôt que de participer à sa division"
Dans un message aux députés de la délégation française, que Reuters a consulté, l'ancienne ministre des Affaires européennes dit avoir pris sa décision au nom de l'unité du groupe. "Nous sommes la plus grosse délégation et avons une responsabilité particulière dans l’avenir du groupe. Dans ces conditions, je préfère contribuer à l’unité du groupe plutôt que de participer à sa division", a écrit la tête de liste LaRem-MoDem.
"Ces derniers jours, on a assisté, en plus des candidatures concurrentes connues, à la multiplication d’autres candidatures, certaines en réaction au off", a déclaré au Monde l’entourage de l’eurodéputée. "Au fil des heures, le prix à payer pour maintenir ses chances d’obtenir la présidence devenait exorbitant", a-t-elle ajouté.
Selon Libération, le chef de l’Etat a lui-même décidé de "débrancher" Nathalie Loiseau, a indiqué son entourage au quotidien. L'ancienne ministre des Affaires eurpéennes pointée du doigt ces derniers jours pour des propos peu amènes sur des personnalités du Parlement censées être ses alliés.
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